La vignette VTC (voiture de transport avec chauffeur) est un signe distinctif pour tout conducteur VTC en activité. Elle permet de faire un distinguo entre les véhicules de location à savoir les taxis et les autres types de véhicules. Il s’agit précisément d’un macaron collé sur le pare-brise d’une voiture. Pour obtenir une vignette VTC, il est indispensable de suivre certaines étapes primordiales.
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Vérifier que vous êtes éligibles pour être chauffeur VTC
Les conditions pour celui qui n’a jamais été chauffeur sont différentes de celles qui a déjà été chauffeur professionnel pour des personnes. Avant donc de lancer le processus, vous devez disposer d’un permis de conduire catégorie B pour les VTC, depuis au moins 3 ans ou deux si vous avez fait de la conduite accompagnée. Vous devez avoir un casier judiciaire vierge sur votre bulletin n°2. Vous devez aussi disposer d’un brevet de secourisme depuis au moins deux ans et passer un contrôle médical avec un avis médical positif.
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Suivre une formation
Vous avez besoin d’une formation pour devenir conducteur VTC. Bien qu’étant facultative, elle augmente vos chances de réussir l’examen. La durée de la formation varie entre 50 et 300 heures. Cette durée est fixée par le centre de formation. Elle vous prépare por les épreuves théoriques écrite et celles pratiques.
Vous pouvez trouver un centre de formation sur la liste des centres agrées de formation de votre département. Vous aurez à débourser entre 400 et 1500 euros, que vous aurez à payer en ligne ou sur place. Vous pouvez aussi le financer avec votre CPF ou avec l’aide de pôle emploi.
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Réussir l’examen
Après votre formation, vous devez passer et réussir l’examen. Il se déroule en deux parties. La première consiste en des tests de connaissances. La seconde partie est le test pratique. Vous devez donc faire un parcours de 20 minutes de conduire en trois étapes dont la préparation, la sécurisation et la conduite.
Après cette phase, l’examinateur teste vos connaissances sur le territoire et votre aptitude à accueillir un client.
Demander votre carte professionnelle
La demande de carte se fait aussitôt après la réception de l’attestation de réussite à l’examen. C’est indispensable, car votre carte VTC est la condition sine qua non pour exercer en tant que chauffeur VTC. Valide pendant 5 ans, vous pouvez en demander le renouvellement à échéance. Vous devez la placer sur la pare-brise afin qu’elle soit visible depuis l’extérieur.
Pour exercer, vous devez vous inscrire au registre des VTC. C’est une inscription qui se fait en ligne à 170 euros. Cela vous donne droit à un compte personnel afin que vous enregistriez tous les évènements de votre vie professionnelle.
Connaître les tarifs et les démarches administratives associées à la vignette VTC
Il faut connaître les tarifs et les démarches administratives associées à la vignette VTC. Les chauffeurs doivent être conscients que des frais supplémentaires peuvent s’appliquer, tels que l’assurance automobile ou encore le contrôle technique. Il faut noter que chaque ville peut établir ses propres tarifs pour une course en VTC.
Les chauffeurs VTC sont soumis à un régime fiscal particulier. Ils ne relèvent pas du régime micro-entrepreneur mais du statut d’auto-entrepreneur classique. Cela implique qu’ils doivent déclarer leur chiffre d’affaires mensuellement et payer les charges sociales correspondantes. Ils ont l’obligation de tenir une comptabilité rigoureuse afin de justifier leurs dépenses professionnelles.
En tant que conducteur VTC, vous êtes assujetti au paiement de certaines taxes telles que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Pour être sûr(e) d’être en règle vis-à-vis des différentes obligations légales ainsi qu’éviter toute mauvaise surprise financière, il est vivement recommandé aux futurs chauffeurs d’être accompagnés par un expert-comptable spécialisé dans le domaine dès leur installation professionnelle.
Respecter les obligations légales et réglementaires pour exercer en toute légalité
Respecter les obligations légales et réglementaires est primordial pour exercer en toute légalité son activité de VTC. Au-delà de la vignette, vous devez connaître les règles relatives à l’exercice d’une profession de chauffeur privé.
Le conducteur doit être titulaire d’un permis B depuis plus de 3 ans. Il doit posséder un casier judiciaire vierge ainsi qu’un certificat médical attestant sa capacité physique à conduire des véhicules avec des clients.
Il est aussi nécessaire pour le chauffeur VTC de suivre une formation initiale obligatoire auprès d’un organisme agréé. Cette formation a pour but de sensibiliser les futurs conducteurs aux règles du métier ainsi qu’à la sécurité routière.
L’assurance automobile joue un rôle crucial dans cette profession. Les assurances classiques ne couvrent pas toujours ce type d’activités professionnelles : vous devez souscrire une assurance spécifique pour exercer dans des conditions optimales tout en garantissant une sécurité maximale sur nos routes.